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Ligamentoplastie des ligaments croisés du genou

Ligamentoplastie du genou pour rupture du ligament croise antérieur

Pourquoi vous opérer ?

La  ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA) : reconstruction du LCA est souvent nécessaire.

Le LCA occupe une place centrale dans le genou. Il stabilise l’articulation dans les mouvements de flexion et rotation (pivot) très fréquents dans certains sports (football, handball, rugby, ski).

Son absence entraîne donc une instabilité dans ces mouvements. De plus, sans LCA, le genou ne bouge pas correctement et se dégrade plus vite que la normale (lésions méniscales après 5 à 10 ans puis arthrose).

Une IRM du genou confirmera la lésion du LCA suspectée à l’examen clinique réalisé par le chirurgien. Il permet aussi de rechercher des lésions associées (ménisques, cartilage…)

Pour en savoir plus sur la prise en charge des ruptures du ligament croisé, vous pouvez consulter la vidéo de la soirée sur la prise en charge des entorses de genou organisée avec le Dr Delmeule, médecin responsable des girondins de Bordeaux et Loic Arnoul , kiné de l’Union Bordeaux Bègles.

Le ligament croisé antérieur et vue sous arthroscopie

LCA normal et LCA rompu

Les techniques :

Plusieurs techniques de reconstruction du ligament croisé peuvent être employées. Elles consistent à prélever des tendons ou ligaments pour remplacer le LCA.

Les transplants sont passés dans des tunnels osseux et fixés par du matériel dans le tibia et le fémur .

Le Kenneth-Jones (KJ) utilise une partie du tendon rotulien (entre rotule et tibia).

Le DIDT et le DT4 (Droit interne–Demi Tendineux), utilise les tendons de muscles situés à la face interne de la cuisse.

On peut dans certains cas renforcer la plastie pas une plastie externe avec une partie du tendon du muscle fascia lata (retour externe).

Principe de la ligamentoplastie et vue du transplant sous arthroscopie

Le déroulement de l’hospitalisation :

L’entrée se fait le jour de l’intervention à la Clinique Jean Villar. L’intervention a lieu soit sous anesthésie générale, soit sous rachianesthésie (type péridurale) des deux jambes.

L’intervention se déroule sous arthroscopie, c’est à dire par de petites incisions et avec l’aide d’une caméra.

Un bilan articulaire est alors fait à la recherche de lésions méniscales puis le nouveau ligament est mis à la place du ligament cassé.

Le patient marche le jour de l’opération, protégé par une genouillère à porter pendant 3 semaines et une paire de cannes anglaises pendant 15 jours.

L’arrêt de travail dépend du type d’activité professionnelle, entre 4 et 6 semaines en moyenne.

La sortie se fait le plus souvent le jour même (chirurgie ambulatoire) avec un protocole de kinésithérapie précis et des rendez vous de surveillance.

Notre protocole de rééducation rédigé avec l’équipe de kinés d’orthopole et Loic Arnoul, kiné de l’UBB sur ce lien.

Les sports à pivots peuvent être repris après 6 mois.

Les risques :

Ce sont ceux de toute intervention chirurgicale. Les risques spécifiques de ce type de chirurgie sont rares.

  • Les hématomes et épanchements intra-articulaires sont efficacement combattus par drainage et glaçage intensif.
  • La kinésithérapie immédiate limite les pertes musculaires.
  • La mobilisation et la marche rapide diminuent les risques de phlébites.
  • Les infections sont rares et traitées par un lavage et des antibiotiques, elles peuvent être sources de douleur et de raideur.
  • Même parfaitement intégré, le transplant n’est pas plus solide que le ligament initial et peut donc lui aussi se rompre si un nouveau traumatisme survient ou si le protocole de rééducation n’est pas strictement suivi.