La prothèse de genou est indiquée pour les patients souffrant d’une arthrose évoluée.
Vous êtes porteur d’une arthrose de genou avec des douleurs, un enraidissement, une désaxation ou une boiterie que vous supportez mal malgré le traitement médical et fonctionnel. La mise en place d’une prothèse totale de genou peut vous améliorer.
Des radiographies standard de votre genou confirmeront l’arthrose du genou objectivée par l’examen clinique du chirurgien.
L’arthrose et des radiographies de genou arthrosique
Elle se compose d’une partie métallique (chrome et cobalt) qui remplace simplement la surface articulaire du fémur et du tibia en conservant l’os et les ligaments,il y a un implant en polyéthylène entre les deux pour remplacer les ménsiques ainsi que sous la rotule. Les implants utilisés par votre chirurgien à la Clinique de la Hanche et du Genou ont déjà fait leurs preuves chez de nombreux patients .
L’intervention a lieu à la clinique Jean Villar.
La durée d’hospitalisation est fonction de votre état de santé, nous en discuterons au cours du parcours d’école des patients avec l’anesthésiste et le cardiologue.
La chirurgie se déroule sous anesthésie générale ou régionale (anesthésie des deux jambes). Elle dure en moyenne 80 minutes. Elle est réalisée sans garrot.
Le chirurgien remplace votre cartilage malade par une prothèse reproduisant la forme du genou et en respectant muscles, tendons, nerfs et vaisseaux passant à proximité.
Coupes osseuses, prothèse et positionnement
Quelques heures après la chirurgie, le lever se fait avec reprise de la marche en appui protégé par une paire de cannes anglaises 3 à 4 semaines.
Des antalgiques puissants vous sont administrés pour limiter votre douleur, il est toutefois difficile de l’éradiquer totalement.
Une genouillère réfrigérée et pressurisée limitera les douleurs et l’hématome.
La rééducation est améliorée par les protocoles modernes. Elle est permet de récupérer une marche harmonieuse et une bonne flexion. Elle sera réalisée avec votre kinésithérapeute.
Des soins de pansements sont réalisés dès le lendemain de l’intervention puis tous les deux jours à votre domicile. Les agrafes sont enlevées douzième jour.
Un traitement anticoagulant par comprimés ou piqure est prescrit pendant un mois pour limiter le risque de phlébite.
Un bilan clinique et radiologique est fait à un, trois mois, un an, puis tous les 3 ans par votre chirurgien.
Radiographies de contrôle d’une prothèse
Les résultats sur la stabilité, la marche et la mobilité ne sont pleinement obtenus qu’après 3 à 6 mois.
On obtient dans la majorité des cas un genou indolore.
La mobilité n’est souvent pas complète avec une flexion en moyenne à 110° compatible avec de nombreuses activités. Il n’est toutefois pas toujours possible de se mettre accroupit ou à genou sans gêne même si la prothèse l’autorise.
Une prothèse peut faire du bruit en raison de la rigidité des surfaces prothétiques sans aucune anomalie.
Vous êtes autorisé à pratiquer de nombreux sports : vélo, natation, marche, golf…
Certains vous seront toutefois déconseillés : ski, tennis, football…
Toutes les interventions, même les plus bénignes, entraînent certains risques même si toutes les précautions opératoires sont prises.
L’hématome est fréquent et peut retarder la progression s’il est volumineux, il est exceptionnel de devoir l’évacuer chirurgicalement.
L’infection est rare (environ 0.5 %). Son traitement associe des antibiotiques et une reprise chirurgicale et souvent long. Au moindre signe ou problème de cicatrisation, n’hésitez pas à reprendre contact avec votre chirurgien.
Les phlébites peuvent survenir malgré le lever rapide, les bas de contention et les anticoagulants. Leur traitement est bien connu mais elles exposent au risque d’embolie pulmonaire.
A long terme, l’usure ou le descellement peuvent nécessiter le remplacement d’une partie ou de toute la prothèse.
Il faudra prévenir votre dentiste que vous êtes porteur d’une prothèse.
Il ne faudra jamais faire de ponction dans l’articulation.
Il faudra soigner énergiquement et rapidement toute infection urinaire, dentaire… pour éviter toute contamination de la prothèse par un germe circulant dans le sang.